Stérilisation

La chaine de stérilisation est un point essentiel du cabinet, tous les instruments suivent le même parcours après leur utilisation en bouche : une pré-désinfection, un nettoyage, une désinfection puis une stérilisation. Notre protocole de stérilisation répond aux recommandations de bonnes pratiques de la commission des dispositifs médicaux de l’Association Dentaire Française. Le matériel de désinfection et de stérilisation provient de marques MELAG pour les autoclaves, MIELE pour le thermo-désinfecteur, X-CID pour la désinfection des instruments rotatifs. L’ensemble des dispositifs médicaux stérilisés sont également étiquetés afin de pouvoir en assurer une traçabilité ascendante et descendante.

Parcours d’un instrument après son utilisation en bouche

• Phase de pré-désinfection : Dès le départ du patient, les instruments sont immergés dans une solution détergente-désinfectante située dans le box de soin afin d’éviter tout transfert d’instruments souillés à l’air libre. Cette étape empêche la formation d’un biofilm, réduit la population bactérienne présente sur l’instrument et évite la contamination de l’environnement

• Phase de nettoyage et de désinfection : Les instruments sont rincés puis mis dans un thermo-laveur qui en assurera un nettoyage à basse température suivi d’une désinfection à une température supérieure à 90°C. 

• Phase de stérilisation : Une vérification visuelle de l’état de propreté est effectuée à la sortie du thermo-désinfecteur, puis les cassettes d’instruments sont conditionnées en sachet avant leur stérilisation dans un autoclave. Le cycle utilisé est le cycle « prions » seul capable d’inactiver les particules virales. Il dure environ 1 heure dont un plateau de 18 min à 134°C. 

Soins de Gencive

La plupart des dents perdues le sont pour des raisons parodontales. Il s’agit de maladies inflammatoires d’origine bactérienne dont la cause principale est la plaque dentaire, enduit bactérien qui se dépose en permanence sur les dents, les gencives et les espaces inter-dentaires. Cependant, des facteurs favorisants (Tabac, le diabète, le surpoids, les restaurations bucco-dentaires mal ajustées) aggravent cette inflammation conduisant à la destruction progressivement du système d’attache de la dent. L’absence de tout traitement conduit inévitablement à la mobilité puis à la perte de ces dents.

Gingivites

La gingivite, inflammation réversible de la gencive, se caractérise par les symptômes gingivaux suivants :
• Saignements occasionnels provoqués par brossage ou alimentation
• Rougeurs
• Gonflement
• Quasi-systématiquement indolore
Le caractère réversible signifie que la suppression du tartre et la modification des habitudes d’hygiène du patient seront suffisantes à la cicatrisation sans séquelle de la gencive.

Parodontite

L’évolution naturelle de la gingivite, en l’absence de tout traitement et en présence de facteurs de risque, est la parodontite. Plus communément appelées « Déchaussement dentaire », les parodontites intéressent quant à elles l’ensemble des tissus de soutien, os compris. L’inflammation chronique provoque une diminution du volume osseux et affaiblit le support des dents atteintes au point de devoir, au final, les extraire. Cette infection latente a comme corollaire la possibilité pour les bactéries de pénétrer dans l’organisme et occasionner des troubles à distance. De nombreuses études scientifiques révèlent aujourd’hui une relation étroite entre maladies parodontales et maladies générales : maladies cardio-vasculaires telles l’athérosclérose, l’hypertension artérielle et les accidents vasculaires cérébraux, mais aussi diabète, naissance prématurée, troubles musculo-squelettiques, polyarthrites rhumatoïdes ou gastrites chroniques...). Ces pathologies se définissent par leur stade et leur grade et peuvent être localisées qu’à certaines zones de la bouche ou, au contraire, être généralisées.
Les symptômes peuvent être les mêmes que pour une gingivite, aggravés par :
• Des saignements de gencive spontanés 
• Une mauvaise haleine
• Une mobilité dentaire
• Un écartement des dents les unes par rapport aux autres
• Des tassements alimentaires importants
• Des sensibilités aux variations de température
• Des suppurations
• Les douleurs sont rares

Traitements

Dans la plupart des cas les signes cliniques sont silencieux, les patients n’ont pas mal. Les saignements occasionnels ne les alertent pas alors qu’il s’agit de prémices à une perte osseuse irréversible.
Au vu de tous ces éléments, on conçoit qu’il est de première importance de ne pas laisser ces pathologies évoluer à bas bruit et les traiter le plus rapidement possible. Leur traitement repose sur une modification des comportements en matière d’hygiène bucco-dentaire et un ou plusieurs surfaçages-détartrages approfondis des zones infectées. Ces techniques, qui sont dans l’immense majorité des cas indolores pour les patients, utilisent les propriétés des ultra-sons pour éliminer en douceur « sans rayer les racines » les dépôts tartriques mais surtout le biofilm microbien.
Si cette première phase ne permet pas une stabilisation de la maladie, une phase d’assainissement chirurgical pourra être envisagée. L’abord chirurgical a l’avantage de permettre un accès direct aux poches parodontales résiduelles mais ne peut se pratiquer qu’à partir du moment où le patient a acquis les règles enseignées et présente un excellent brossage sans aucun signe d’inflammation gingivale résiduel. D’autres types de chirurgies complémentaires - dites de régénération parodontale - peuvent être prescrites, notamment lorsque persistent des poches profondes après les premières phases de traitement. Elles visent à reconstruire certains des tissus détruits. Ces chirurgies, très peu invasives, présentent des suites opératoires peu intenses bien contrôlées par des antalgiques de niveau 1 type paracétamol.

Un point clé de la réussite du traitement est l’observance sur le long terme du patient des techniques d’hygiène apprises et la mise en place d’un suivi parodontal personnalisé en fonction du degré de sévérité de sa maladie pour éviter tout risque de récidive. La prise en charge des facteurs de risque est également obligatoire.

Soins dentaires restaurateurs

Une carie est une maladie infectieuse touchant les différents tissus de la dent. Elle est due aux acides produits par les bactéries présentes dans la plaque dentaire. Progressivement, l’infection se propage à travers les tissus dentaires : l’émail, la dentine puis la pulpe (nerf et vaisseaux). Une cavité est souvent la conséquence d’une infection carieuse importante. Plus le stade est avancé, plus les douleurs sont potentiellement fortes. La carie est le problème dentaire le plus connu au monde. Même s’il y a des patients présentant des facteurs plus favorables que d’autres à leur apparition, des gestes simples permettent de diminuer considérablement ce risque.

Symptomatologie carieuse

• Parfois, une coloration anormale, comme une tache blanche, voire marron, sur l’émail est visible.
• Formation d’un « trou », d’une aspérité. Les aliments peuvent se coincer entre 2 dents, ou le fil dentaire se déchirer.
• Chronologiquement, les symptômes évoluent dans l’ordre suivant au fil du développement irréversible de la carie : le tout premier signe de l’existence d’une carie débutante est une douleur provoquée par le chocolat puis le sucre puis le froid. La douleur cesse immédiatement lorsque la stimulation douloureuse s’arrête (stade de la dentinite). Avec le temps la douleur met de plus en plus de temps à disparaitre après cessation de la stimulation (stade de l’hyperhémie pulpaire) puis finit par survenir de manière spontanée, en l’absence de toute stimulation. Elle est alors souvent pulsatile, violente et nécessite un rendez-vous en urgence chez le dentiste qui n’aura plus d’autre choix que de dévitaliser la dent (stade de pulpite).
• L’étape suivante est l’exacerbation de la Douleur à la suite d’une pression sur la dent, c’est le signe du départ d’une infection de la pulpe puis du ligament alvéolodentaire, avec un risque de diffusion osseuse (stade d’abcès dentaire) et de gonflement de la joue déformant les pourtours du visage (stade de la cellulite, potentiellement grave).
D’une manière générale, la conduite à tenir en présence de tout symptôme quel qu’il soit est de contacter sans attendre votre dentiste.

Traitement d’une carie

Le traitement d’une carie consiste à stopper son évolution par un soin adapté choisi en fonction du stade d’avancement de la maladie. Ces soins sont réalisés sous anesthésie. Généralement nous procédons au curetage de la lésion, éviction des tissus abimés par l’infection, puis à l’obturation définitive de la cavité créée pour reconstituer la dent. Lorsque le stade est plus avancé et les symptômes irréversibles nous pouvons avoir recours à la dévitalisation de la dent. A ce stade la pulpe est irrémédiablement détruite. Il va falloir l’éliminer de l’intérieur de la dent. Désinfecter, assécher puis obturer les canaux. Cela permettra de traiter et/ou préviendra d’autres infections. Toute l’opération est effectuée sous champ opératoire (digue) afin d’éviter la contamination du site par la salive au cours du traitement.
L’extraction peut être une solution si la carie a trop endommagé la dent et empêche toute reconstruction définitive sur le long terme.

Reconstruction d’une dent

Notre choix de la reconstruction est guidé par le principe du « gradient thérapeutique ». Cette méthode de décision privilégie toujours le minimalement invasif assurant une conservation tissulaire maximale et permettant le maintien de la dent sur l’arcade à plus long terme. Suite à l’éviction d’une carie ou la dévitalisation de la dent, sa reconstruction peut se faire selon plusieurs techniques et utilisation de différents matériaux :
• Un amalgame dentaire : Abandonné dans notre cabinet, il s’agit du « plombage ». C’est en réalité un alliage d’argent en phase mercurielle ne contenant pas de plomb. Il était très résistant et bactériostatique, mais moins esthétique que le composite et sa dureté a tendance à faciliter l’apparition de fêlures dentaires. Il a le défaut majeur de contenir du mercure en quantité non négligeable dont les effets l’environnement sont bien connus.
• Un composite dentaire, ou résine composite : ce matériau a l’avantage de reprendre la couleur naturelle de la dent et donc, d’être invisible. Par son module d’élasticité, il absorbe également les contraintes mécaniques et freine l’évolution des fêlures. Ces résines comportent néanmoins souvent du Bisphénol A mais certains fabricants proposent à la vente des composites sans ce perturbateur endocrinien. Nous avons fait le choix d’utiliser ce type de produit (SAREMCO). Ces deux matériaux cités peuvent être mis en œuvre directement au cabinet par le dentiste. Mais si le délabrement est trop important, ces techniques dites « directes » ne peuvent plus être utilisées. Nous avons alors recours à d’autres formes de reconstructions :
• Les inlay-onlay-overlays : cette obturation est réalisée dans un laboratoire de prothèses dentaires ou au sein du cabinet par une usineuse à partir d’une empreinte physique ou numérique de la dentition ; elle peut être en résine, en céramique ou bien en métal. Cette technique est particulièrement recommandée dans le cas d’obturations volumineuses pour lesquelles les composites sont trop fragiles. Les onlays sont collés sous champ opératoire et offrent une conservation tissulaire intéressante contrairement aux couronnes qui nécessitent la réduction de l’ensemble de la dent. En première intention, ces dernières tendent à être abandonnées au profit des onlays du fait de leur meilleure préservation tissulaire.

Comment remplacer une dent manquante

Origine 
L’implantologie est née d’une étude réalisée par le Professeur Bränemark dans les années 50. Il a découvert fortuitement qu’une vis en titane pouvait s’intégrer dans l’os environnant. Depuis l’implantologie a connu un essor exponentiel. Les implants sont devenus le traitement de référence pour remplacer une dent manquante. 

Le Gold Standard : L’implantologie
Qu’est-ce qu’un implant ? 

Un implant est une petite vis en titane ou en alliage de titane ayant globalement la forme d’une racine dentaire naturelle. A l’intérieur de l’implant se trouve une connectique qui permettra d’ancrer un pilier et une couronne qui formeront à eux deux la reconstruction prothétique fonctionnelle de la zone édentée. 

Lien entre implant et os ? 

C’est le phénomène d’ostéointégration qui permet à l’implant de s’intégrer à l’os. Chaque implant a subi un traitement de surface qui le rend rugueux. Les cellules osseuses vont s’immiscer dans ces rugosités afin de former une interface très résistante qui va permettre à l’implant de supporter les forces de mastications qui s’appliquent sur la couronne supra-implantaire. 

L’intervention 

L’intervention est réalisée sous anesthésie locale et dans de parfaites conditions d’asepsie. La gencive est incisée et dégagée pour avoir accès au site osseux où la pose de l’implant est prévue. 

Un forage est réalisé dans l’os de la mâchoire pour y visser l’implant dentaire. Une vis de couverture est alors posée sur l’implant pour permettre à la gencive de guérir autour de l’implant.

Après la pose d’implants, un suivi régulier est instauré afin de maintenir les résultats fonctionnels et esthétique obtenus.
Une hygiène bucco-dentaire rigoureuse et quotidienne est indispensable pour la bonne intégration des implants. Leur pérennité dépendra également de l’entretien que vous leur consacrerez avec un nettoyage efficace de la jonction gencive / implant.

Le Bridge

Le bridge est une prothèse dentaire fixe qui consiste à remplacer une dent (voire plusieurs) en s'appuyant sur les dents voisines. 
Ces bridges peuvent être en céramique pour des raisons esthétiques mais également en métal pour diminuer le coût de ces prothèses. 
L’inconvénient est que pour réaliser ces prothèses il est parfois nécessaire d'abîmer des dents saines.

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